
© Wiki commons
Une salle de classe de primaire en France
L'Observatoire de l'immigration et de la démographie publie une note explosive démontrant, données à l'appui, comment les flux migratoires contribuent au recul du système scolaire français. L'auteur, Joachim Le Floch-Imad, appelle à briser le tabou pour poser un diagnostic honnête et proposer des remèdes urgents.
Une étude de l'Observatoire de l'immigration et de la démographie met en lumière les liens entre l'immigration massive et la baisse du niveau scolaire en France, en s'appuyant sur des statistiques officielles pour dépasser les débats idéologiques. Largement repris par la presse française, le document semble faire l'effet d'une bombe et pourrait peser dans la perspective de l'élection présidentielle de 2027.
Selon la note rédigée par Joachim Le Floch-Imad, enseignant et essayiste, l'immigration n'est pas la seule cause des maux de l'école française, mais elle « exacerbe toutes » les difficultés existantes qui sont déjà nombreuses dans une école en crise. Parmi les faits saillants : 40 % des enfants de moins de quatre ans sont immigrés ou d'origine immigrée, et plus d'un élève de CM1 sur cinq parle une autre langue que le français à la maison. Des éléments qui pourraient être mis en avant par des candidats de droite ou même d'une partie de la gauche dans la perspective de la présidentielle de 2027.
L'enseignant interpelle : « On demande à l'école de prendre en charge l'ensemble des problèmes de la société à elle seule, ce qui condamne le niveau scolaire à baisser. »
Impact de l'immigration sur l'école : "On demande à l'école de prendre en charge l'ensemble des problèmes de la société à elle seule, ce qui condamne le niveau scolaire à baisser..." alerte @JLeFlochImad, enseignant➡️ Dans #EliotDevalEtVous @deval_eliot sur #Europe1 pic.twitter.com/5LPLY6E9zU
- Europe 1 (@Europe1) November 28, 2025
Le nombre d'élèves allophones nouvellement arrivés a bondi de 153 % depuis 2008, nécessitant des dispositifs spécifiques financés à hauteur de 180 millions d'euros par an, sans compter les 2,3 milliards investis dans l'éducation prioritaire, où les descendants d'immigrés du Maghreb, de Turquie ou d'Afrique subsaharienne sont surreprésentés (jusqu'à 61 %). Les données PISA 2022 révèlent un écart alarmant : 47 points en mathématiques entre élèves autochtones et enfants d'immigrés, soit plus d'un an de retard scolaire, et 60 points pour les immigrés de première génération.
Même à niveau socio-économique égal, un écart de 17 points persiste. L'Observatoire souligne que toutes les immigrations ne se valent pas : les descendants d'origine asiatique du Sud-Est excellent (39,9 % ont un bac +2 ou plus), contrairement à ceux du Maghreb (22,1 % sans diplôme ou avec brevet seulement).
Cette hétérogénéité force les enseignants à abaisser les exigences, menant à un « nivellement par le bas » généralisé. Au-delà du niveau académique, l'immigration aggrave la « dégradation du climat scolaire », avec une hausse des violences, tensions ethno-identitaires et atteintes à la laïcité. Une enquête Ifop indique que 71 % des enfants de parents nés hors Europe ayant été témoins de violences antisémites les approuvent, contre 24 % en moyenne. Les pressions islamistes se multiplient : contestations d'enseignements (théorie de l'évolution, musique pendant le ramadan), insultes comme « kouffar » ou menaces de « faire une Paty ».
Joachim Le Floch-Imad a partagé : « Alors même que l'emballement quantitatif de l'immigration force l'Éducation nationale à multiplier les dispositifs spécifiques et change le visage de notre école », appelant à réduire les flux et à refonder l'assimilation.
🔴Alors même que l'emballement quantitatif de l'immigration force l'Éducation nationale à multiplier les dispositifs spécifiques et change le visage de notre école (+153 % d'allophones nouvellement arrivés depuis 2007 ; 1 élève de CM1 sur 5 qui parle une autre langue que le... pic.twitter.com/D9PledvYBM- Joachim Le Floch-Imad (@JLeFlochImad) November 27, 2025
Pour remédier à ces maux, la note préconise une baisse drastique des flux, une refonte de l'éducation prioritaire, un retour à l'assimilation et une tolérance zéro face au communautarisme, afin de restaurer l'autorité et les fondamentaux scolaires.